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Commentaire des médias allemands : La stratégie gagnant-gagnant de la Chine sur le marché automobile

Commentaire des médias allemands : La stratégie gagnant-gagnant de la Chine sur le marché automobile

Selon un commentaire dans le journal allemand 'Business Report', le Salon international de l'automobile de Shanghai 2025 montre clairement que le centre économique de Shanghai est devenu le lieu d'exposition des dernières technologies automobiles, délaissant Detroit ou Francfort. Les fabricants automobiles chinois ne se contentent plus d'imiter des marques comme Mercedes, BMW et Volkswagen. Le commentaire indique que les fabricants de voitures allemands souhaitent désormais rattraper leur retard avec la 'vitesse chinoise' pour défendre leur part de marché en Chine, en diminution.

L'UE cherche à protéger son industrie domestique contre la concurrence chinoise par le biais de droits de douane punitifs, considérant que les entreprises chinoises ont un avantage concurrentiel déloyal en raison des subventions étatiques. Récemment, Bruxelles a négocié avec Pékin sur le prix minimum des véhicules électriques chinois, dans le but de remplacer les droits de douane controversés.

L'article note que la Chine émerge souvent comme le grand gagnant d'une situation de 'gagnant-gagnant', car les droits de douane doivent être payés par les fabricants à l'UE, tandis que le prix minimum équivaut à une garantie de profit fournie par l'État pour les exportateurs automobiles chinois. En fin de compte, ce sont les consommateurs européens qui assument le coût, finançant effectivement les futures innovations de l'industrie automobile chinoise.

Les fabricants chinois sont déjà en avance sur leurs concurrents allemands en matière de technologie des véhicules électriques et de solutions de conduite intelligente. Les bénéfices des ventes en Europe renforceront davantage les capacités de R&D de l'industrie automobile chinoise. Dans le marché des véhicules électriques très concurrentiel de la Chine, de nombreux fabricants peinent à réaliser des bénéfices, ce qui les rend de plus en plus dépendants des exportations, ce qui explique pourquoi des entreprises comme BYD et NIO affichent des prix plus élevés sur le marché européen que sur leur marché national.