L'industrie hôtelière fait actuellement face à une pénurie de plus de 5 000 travailleurs. Le ministre du Travail, Hong Shen-han, a souligné que la question des bas salaires dans le secteur est cruciale pour déterminer si l'on ouvrira à la main-d'œuvre étrangère. Les acteurs du secteur affirment que le salaire mensuel dans les hôtels touristiques dépasse 35 000 NT$ et, avec les avantages, peut atteindre plus de 40 000 NT$, soit une augmentation significative par rapport aux niveaux d'avant pandémie.

Cependant, la secrétaire générale de l'Association des hôtels touristiques de Taïwan, Chao Chien-hui, a déclaré que la pénurie de main-d'œuvre cette année est plus sévère que l'année dernière, et qu'il n'y a pas de travailleurs taïwanais locaux prêts à rejoindre le secteur. Ils espèrent ouvrir les portes aux stagiaires étrangers et aux étudiants étrangers pour aider à résoudre les problèmes de main-d'œuvre. Elle a mentionné que le nombre de stagiaires indonésiens a considérablement diminué cette année en raison des ajustements politiques, entraînant une réduction des deux tiers des stagiaires étrangers.

Chao a souligné que l'augmentation des prix de l'électricité de près de 70 %, la hausse du salaire minimum et l'augmentation des coûts alimentaires laissent aux opérateurs peu d'options que de continuer à faire fonctionner leurs affaires sous pression financière, ce qui impacte finalement les prix des chambres et des repas. Le président de l'Association des hôtels du comté de Hualien, Chang Chuan-han, a souligné l'importance de considérer si les salaires locaux dépassent ceux des travailleurs étrangers et que des conditions relatives aux normes d'emploi et aux salaires moyens doivent être établies pour la possible embauche de travailleurs étrangers.