Le déploiement de la Garde nationale par Trump lors des manifestations à Los Angeles soulève une controverse constitutionnelle

Le président Trump a récemment ordonné le déploiement de 2000 soldats de la Garde nationale à Los Angeles, en Californie, pour réprimer les manifestations qui ont éclaté en raison de la répression fédérale des immigrants clandestins, soulevant ainsi des préoccupations constitutionnelles. Le gouverneur Newsom s'est fermement opposé à cette action, déclarant qu'elle était inconstitutionnelle et exigeant le retrait des troupes et le retour de l'autorité de commandement.
Selon les rapports, Trump a invoqué le Titre 10 du Code des États-Unis, affirmant que la situation à Los Angeles constituait une 'rébellion ou une menace de rébellion' contre le gouvernement, justifiant ainsi la fédéralisation de la Garde nationale pour le contrôle des émeutes. Cependant, les critiques remettent en question les motifs politiques derrière cette initiative, suggérant qu'elle vise à manipuler les questions d'immigration pour solidifier sa base électorale.
Dans une lettre au secrétaire à la Défense, Newsom a souligné que cette action constitue une 'violation grave de la souveraineté de la Californie' et a appelé au retrait immédiat des troupes, en affirmant qu'il n'y a actuellement aucune nécessité de déploiement de la Garde nationale à Los Angeles.
De plus, lors des manifestations, des centaines de manifestants ont brandi des drapeaux du Mexique et d'autres pays d'Amérique latine pour exprimer leur mécontentement à l'égard des politiques d'immigration. Cela a suscité la condamnation du conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, qui a déclaré que 'des étrangers agitant des drapeaux étrangers, créant le désordre, et entravant l'application de la loi fédérale constituent une menace pour la souveraineté américaine.' Ces déclarations ont entraîné des réactions négatives de la part de la communauté académique.
Les organisations de droits de l'homme et juridiques ont exprimé leur choc face au déploiement unilatéral de la Garde nationale par Trump, avertissant que cela pourrait symboliser un abus de pouvoir. Les experts juridiques indiquent que les actions de Trump pourraient faire l'objet de contestations juridiques aux niveaux fédéral et étatique, le gouvernement de Californie envisageant d'intenter un procès, accusant le président de violations de la Loi sur la Garde nationale et du dixième amendement de la Constitution.